Le vélo est perçu comme l’outil low tech et décroissant par excellence. Mais qu’impliquent au juste sa production et son entretien en termes d’organisation du travail, de ressources matérielles et énergétiques et de choix techniques? Cette étude s’interroge sur la forme que pourrait prendre la production de bicyclettes en contexte décroissant et sur les dépendances qu’entraîne le choix de miser sur ce mode de transport. Elle explore le concept de l’atelier de fabrication de vélos, installation plus petite et plus conviviale qu’une usine moderne, et explore les tensions entre la simplicité à atteindre et l’efficacité technique nécessaire à une activité manufacturière légère.
J’ai publié ce texte sur le site de Polémos, le groupe de recherche sur la décroissance basé à Montréal. Il constitue un effort pour mieux cerner les limites et les modalités du « low tech » et pour chiffrer les coûts matériels et énergétiques d’une machine relativement simple, comme le vélo. C’est un article assez long, révisé par un comité de pairs. Il déborde du cadre de ce blogue, mais je le signale ici à l’intention de mes lecteurs qui auraient envie d’y jeter un coup d’oeil.
Philippe Gauthier, Enjeux matériels de la fabrication de vélos dans un monde postcroissance, 29 décembre 2020
Énergie et environnement 
Merci, je vais m’empresser d’aller lire ça !
J’aimeJ’aime
Dans le paragraphe qui suis le titre « Les composantes d’un vélo », il y a un passage où il y a une coquille : « Cette étude de concentrera donc sur un nombre restreint de composantes majeures, « .
Sinon, concernant le contenu, je suis très enthousiaste et en même temps abattu de voir qu’il est possible de garder un niveau de vie raisonnable sans tout détruire. Mais qu’on fait si peu pour s’organiser autour de cette objectif :/.
J’aimeJ’aime