Le cuivre, loin de l’épuisement

Les réserves mondiales de cuivre seront-elles réellement épuisées dans 31 ans, comme on le lit parfois? Bien que les ressources minérales ne soient évidemment pas illimitées, ces spéculations ne reflètent aucunement l’état actuel de la recherche géologique. Nous ne serons pas à court de cuivre, comme de la plupart des autres métaux, dans un avenir prévisible. Les enjeux de rareté ne portent pas sur l’état des stocks, mais sur le débit de production. Il y a assez de cuivre dans le sous-sol, mais le rythme d’extraction ne suit pas le rythme de la demande.

Des données douteuses et anciennes

D’abord, d’où vient cette histoire des 31 années de réserves? On la retrouve notamment sur le Planétoscope de consoGlobe. Les statistiques qu’on y retrouve sont assez confuses et sont un mélange de données relativement récentes (2018) et d’autres, passablement dépassées, dont certaines remontent à 2002. Il y a aussi une certaine incohérence des mesures, certaines étant comptabilisées en milliers de tonnes, d’autres en tonnes métriques, d’autres en tonnes impériales « courtes ».

En gros, on en arrive au chiffre de 31 ans en divisant un « stock » (le mot a son importance) de 490 millions de tonnes par la consommation d’une année non précisée, mais déjà ancienne, puisqu’elle est implicitement estimée à 15,8 millions de tonnes. Il faut remonter avant 2010 pour trouver des niveaux de production aussi bas. Autrement dit, si ces chiffres de 2010 environ étaient vrais, il ne resterait plus que 19 ans de « stock ».

Réserve et ressource

Réglons d’abord cette question du « stock ». Les géologues n’utilisent généralement pas ce terme. Ils parlent plutôt de la « ressource » identifiée sommairement lors de l’exploration. La recherche s’attache ensuite à préciser l’emplacement exact du minerai et sa teneur, ainsi que les moyens qui pourraient être mis en œuvre pour l’exploiter. Au terme de ce processus, la « ressource  » est reclassée comme «réserve». Le travail des géologues se se limite donc pas à découvrir de la ressource, mais aussi à la transformer en réserve au fur et à mesure des besoins.

Selon Statista, la réserve mondiale de cuivre en 2020 était de 869 millions de tonnes de cuivre. La production mondiale en 2021 était de 21 millions de tonnes. Ceci correspond donc à 41,4 années de réserves, une douzaine d’années après la prédiction selon laquelle il n’en resterait plus que 31. De toute évidence, les géologues n’ont pas chômé et beaucoup de ressources ont été reclassées en réserves, ce que les journalistes et trop d’analystes ignorent.

Le phénomène ne devrait pas surprendre. Les réserves sont évaluées entre 30 et 50 années de production depuis environ 120 ans que des statistiques existent. Pourtant, la production a augmenté de 4000 % sur cette période. En 1910, par exemple, les réserves étaient évaluées à environ 35 ans, alors que la production mondiale annuelle était inférieure à un million de tonnes. En 2000, elle était évaluée à un peu plus de 30 ans alors que la production annuelle était de 12 millions de tonnes.

C’est que la ressource est loin d’être rare. D’après le chercheur Antonio Arribas, pas moins de 2 710 millions de tonnes de cuivre ont été identifiées comme ressource depuis 1950. Le US Geological Survey (l’agence géologique américaine) estime qu’environ 700 millions de tonnes de cuivre ont été extraites dans l’histoire de l’humanité et que les gisements identifiés en contiennent 2 100 tonnes supplémentaires. Les gisements non encore découverts pourraient représenter 3 500 millions de tonnes de plus. L’épuisement n’est donc pas pour demain.

Les mauvaises estimations pullulent

La conclusion est claire : prédire l’épuisement d’un minerai en divisant la réserve connue par le rythme de production est une méthode fautive, parce qu’en réalité, la réserve n’est pas un chiffre fixe, mais une donnée qui est sans cesse réévaluée. Il n’en reste pas moins que cette approche invalide est employée partout, y compris dans de bonnes publications. Arribas donne l’exemple de la revue New Scientist de mai 2007, qui prévoyait par exemple l’épuisement du platine en 2022. Pourtant, entre 2007 et 2017, la réserve n’a baissé que de 2,8 % en dépit d’un rythme de production de 2 000 tonnes par année. La même source indiquait un risque d’épuisement de l’indium entre 2012 et 2017, alors que ce minerai est encore présent dans chaque téléphone et chaque écran plat vendus sur le marché.

Les meilleurs chercheurs se laissent prendre au piège. En 2007, Ugo Bardi, auteur d’un excellent rapport sur les mines au Club de Rome en 2013, a publié un texte annonçant le pic de production de pas moins de onze minéraux importants. Une vérification rapide m’a permis de constater que dix de ces onze pics ont été dépassés depuis, parfois largement. Par exemple, Bardi jugeait que la production de gallium avait plafonné en 2002, à environ 85 tonnes par année. Or, les données montrent que la production atteignait près de 450 tonnes dès 2014. Ce métal est extrait de la bauxite, le minerai dont on tire l’aluminium. Le potentiel de production serait d’environ 2 100 tonnes par année, mais la demande n’est pas forte à ce point. Dans une conversation privée que j’ai eue avec lui, Ugo Bardi a admis avec le recul que les méthodes de projection utilisées il y a 15 ans ne fonctionnaient pas.

En conclusion

Pour en revenir au dossier du cuivre, on constate que la ressource est abondante et que la réserve se maintient. La production annuelle de cuivre est passée de 16 millions de tonnes en 2010 à 21 en 2021. Le pic du cuivre apparaît donc lointain. D’autant plus que ces chiffres ne concernent que la production de cuivre neuf, d’origine minière. Aux États-Unis, 44 % du cuivre utilisé serait issu du recyclage, selon l’USGS. Dans le monde, la production de cuivre recyclé serait de l’ordre de 4 millions de tonnes par année, portant la disponibilité totale du cuivre à environ 25 millions de tonnes.

Les tensions sur le cuivre viennent du fait que la demande augmente encore plus rapidement que la production. Il est clair que nous ne pourrons pas tout faire en même temps : produits électriques traditionnels, moteurs de voitures électriques, bobines d’induction pour éoliennes… Cela ne signifie toutefois pas que le métal est au bord de l’épuisement, ou que tout usage va s’arrêter. Une grande éolienne, par exemple, consomme environ 6 tonnes de cuivre. Si on construisait un million d’éoliennes par année dans le monde (un nombre fabuleux, que personne ne vise) cette production n’utiliserait même pas le quart du cuivre disponible annuellement.

Le cuivre demeure une ressource non renouvelable et sera donc épuisé un jour. On peut légitimement se demander combien de temps notre civilisation industrielle pourra maintenir sa croissance. Mais chose certaine, le pic de production, tout comme le jour de l’épuisement définitif, est encore lointain. L’idée que la croissance pourrait s’arrêter d’elle-même sous peu, faute de ressources métalliques, apparaît très mal fondée.

Sources :

21 réflexions sur “Le cuivre, loin de l’épuisement”

  1. Merci Philippe ! Très intéressant article qui vient relativiser certains discours catastrophistes ! Trois questions pour toi :
    1) Est-ce que, un peu comme pour le pétrole, les réserves ne peuvent pas être exagérées par des industriels de façons à recevoir des investissements pour le long terme ?
    2) Est-ce que ces gisements à venir sont tous facilement accessibles ou on parle parfois de deep sea mining, expropriations, déforestations majeures, etc ?
    2) J’ai écouté les cours-conférences de Dominic Vidal (spécialiste du cuivre au CNRS France ) et à mon souvenir, il est très sceptique face aux plans d’électrification massifs aux ENR type WWF, jugés trop ambitieux à son avis. Je sais que tu prônes beaucoup l’efficacité et la sobriété énergétique, voir la décroissance économique. Mais quels seraient selon toi des objectifs raisonnables d’électrification aux ENR (PV + éolienne) ?
    Merci !

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    1. 1. Je ne pense pas. Si les minières voulaient attirer des subventions, elles feraient plutôt valoir que les réserves sont basses. Or, celles-ci sont remarquablement constantes et il n’y a pas d’inquiétude sur la ressource non plus.

      2. Non, les ressources ne sont pas toutes faciles d’accès. C’est une des raisons pour lesquelles il est souvent plus rentable d’exploiter une min à plus faible teneur. Cela dit, tout est exploitable avec la technologie actuelle. Pas de gisements sous-marins et autres sources spéculatives dans la ressource.

      3. Les plans d’électrification ne sont pas tous nés égaux. Ceux dont il faut se méfier, c’est ceux qui reposent sur l’hypothèse de la poursuite de la consommation massive et de la croissance. La plupart des projets reposent en réalité sur l’hypothèse d’une réduction plus ou moins poussée de la consommation (souvent à travers l’efficacité énergétique, mais parfois aussi par une vraie sobriété) et une croissance réduite, une croissance zéro, voire une décroissance.

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      1. Merci Philippe !
        Dans ma question no 1, je n’avais pas tant en tête les investissements publiques que privés : intention de former un conglomérat, machinerie, assureurs, sous-traitants, etc. Je veux dire : ce n’est pas qu’une question de pureté !? Pour que ces compagnies se déplacent et investissent, il doit y avoir un minimum de matière intéressante à exploiter !?

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  2. Quid de la concentration en cuivre des minerais qui décline de décennie en décennie? Et comment, dans un monde où les principales sources d’énergie seront en déclin, maintenir un approvisionnement suffisamment abordable pour alimenter les besoins industriels?

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    1. Avez-vous lu le texte? La baisse de la concentration des mines n’est pas celle des gisements. Les minières préfèrent les gros gisements peu concentrés aux petits gisements concentrés. Il y a plusieurs raisons pour cela, mais le coût financier et énergétiques des stériles avant d’en arriver un gisement en est une raison. Un gros gisement permet aussi de mieux amortir de le coût de l’équipement. Quant à l’énergie en déclin, où voyez-vous cela? L’énergie primaire est à la hausse partout dans le monde de manière continue.

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  3. « Quant à l’énergie en déclin, où voyez-vous cela? » Saperlipopette Philippe ! Vous êtes d’un optimisme grandissant ! Vous ne voyez aucun problème d’approvisionnement à venir (sans décroissance planifiée évidemment)!? Je comprends que vous considérez que le pétrole de « schiste » peut parfois être rentable (bien expliqué dans votre débat avec Harvey Mead) mais est-ce que vous admettez que sans le quantitative easing (un éclatement de la bulle n’est pas impossible, voir est inévitable) le déclin serait là ? Est-ce que vous reconnaissez que le pétrole conventionnel a atteint un peak ? Au sujet du cuivre, un papier contradictoire. Sur les tensions et l’importance du recyclage…

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      1. Ceci ne contredit pas ma thèse. Ils voient bien une hausse de la production jusqu’au milieu du siècle à peu près, avec un pic qui n’est pas lié à des questions géologiques (manque de ressource) mais de coût de revient. Comme je le fais, ils voient plutôt le problème en termes de demande accrue plutôt qu’en termes d’offre réduite. À noter que leur modèle sous-estime déjà la quantité de cuivre qui est produite, quelques années à peine après sa publication.

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      2. @Philippe Gauthier : Si la limite est bien liée à une question de ressource. Le coût de revient est en fait lié à l’appauvrissement des gisements restants. Le coût (énergétique) d’extraction devenant trop élevé pour être rentable (efficace) dans des gisements trop pauvres et n’étant pas compensé par l’évolution des améliorations technologiques. Voir ici (entre la 20eme et 30eme min) pour comprendre : https://youtu.be/TxT7HD4rzP4

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      3. En pratique, le coût énergétique de la tonne de cuivre produite a baissé (et non augmenté) de 60% depuis 30 ans. Il y a beaucoup de choses que l’on entend sur l’extraction des ressources qui semblent solides sur le papier, mais qui ne se confirment pas sur le terrain. Par ailleurs, la concentration du minerai n’est pas le seul paramètre important; la granulométrie compte aussi et les technologies introduites à la fin des années 1990 ont permis d’exploiter rentablement et à coût énergétique modéré des minerais à grain infiniment plus fin qu’auparavant.

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    1. On parle beaucoup de la descente énergétique à venir, mais pour le moment, la consommation énergétique mondiale augmente avec régularité d’année en année. Je vous mets au défi de trouver des données montrant le contraire. On ne peut pas dire avec certitude que le pic pétrolier a été passé et même s’il l’était, il a de toute évidence été compensé par la montée du gaz et des renouvelables – une tendance qui risque de se poursuivre encore un bon moment,

      Nous autres, écolos, avons trop tendance à confondre des prévisions pour des dates plus ou moins lointaines avec des faits déjà avérés.

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      1. Effectivement, il est indéniable que la consommation énergétique mondiale augmente. Je n’ai jamais voulu prétendre le contraire, rassurez-vous. Je parle bien ici du pétrole conventionnel qui semble être sur un plateau alors que le non-conventionnel est supporté par la dette et le quantitative easing ( de ce que je connais, Michel Lepetit est celui qui l’explique le mieux ici : https://theshiftproject.org/en/article/is-monetary-policy-carbon-neutral)
        Je ne me basais pas tant sur des prévisions qui ont été faites il y a longtemps mais plutôt sur les affirmations du WEO 2018 de l’AIE + l’explosion de pétroles non-conventionnels peu rentables après le pic de 2008 + les déductions logiques et tout le reste… Mais j’ai effectivement sûrement un biais en tant qu’ancien peakoiler qui ne diversifie pas suffisamment ses sources d’information (ce qui ne veut pas dire que j’ai tort non plus (0; )

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    2. Il (cuivre) est le troisième métal le plus utilisé, après le fer et l’aluminium [47].
      Selon Ayres [48], le pic de production du cuivre devrait être atteint avant la fin des années 2020,
      alors que la demande devrait continuer à augmenter durant de nombreuses décennies. Aujourd’hui,
      8 à 10% de l’énergie primaire mondiale est utilisée à extraire et raffiner les métaux et l’énergie
      ainsi dépensée augmente de manière inversement proportionnelle à la concentration du cuivre dans
      le minerai [49]. D’après Jamet, les réserves mondiales de cuivre seraient épuisées d’ici à 2030 [50].
      De plus, le manque de cuivre arriverait d’ici la fin des années 2050 selon Graedel [26].

      Source : Compaore, U. L. (2017). Analyse de flux de matière du cuivre au Québec pour le
      développement de stratégies de circularité [Mémoire de maîtrise, École
      Polytechnique de Montréal]. PolyPublie

      Goldman Sach et Black Rock évaluent l’offre mondiale de cuivre insuffissante dés 2024 et qu’aucun projet d’envergure hormis Aterian au Maroc n’a été découvert. La banque d’investissement et le monstre de l’investissement tablent sur un prix entre 10k et 15k la tonne dans un avenir prochain. Car comme le mentionne Phillippe, du cuivre, il y en a en ciboulette dans la croûte terrestre. La question c’est le coût qu’on est prêt à payer pour l’extraire ( en argent, énergie et pollution).
      Personellement, voyant la teneur à diminuer rapidement et le Chili êtant contraint à diminuer l’utilsation d’eau pour purifier le minerai, le prix va en effet faire bonbon.
      Pas si sûre, qu’ on reverra le modèle S de Tesla à 35 000. On a vue plutôt une augmentation de 15 800 tomates sur certains modèles en 2022. Le modèle S est au Canada avec les frais de livriason à 77K.

      Cette réalité du tout électrique mène nécessairement vers une électricité très chère. Ici, nous sommes l’exception à la règle. Mais pour des pays comme l’Allemagne et le Danemark oû dépendre de la force du vent et du solaire devient votre Leitmotiv, la facture est salée. Le Danemarck par exemple, le roi de l’éolien, à payé le Kwh en juin 2022 46 cent\kwh. En un an, le prix à monter de 57%. Pourtant, les danois ont mis des éoliennes off shore un peu partout. La belgique et l’Allemagne payent aussi le prix fort du virage des Enr. Normal, le prix de l’électricité s’appuie sur le prix du gaz. Et lorsqu’il ne vente pas Lisbonne, il ne vante pas à Copenhague.
      Les prix très chères de l’électricité à partir d’Enr vont littéralement plomber les économies qui en dépendent. Et se sera le retour au charbon (comme au UK), à la biomasse ( centrale de Drax qui brûle du bois du Québec, ont et usa). Les prix des Enr, fortement subventionnés par les États sont certainement bien plus élevés qu’il n’y paraît.

      Mais c’est peut être une bonne chose que les Danois payent cinq fois le prix du Québec leur électricité. Cela va nécessairement détruire la demande et aboutir vers une décroissance… non choisi. Il serait plus sage de souhaiter politiquement cette décroissance.

      Enfin, je ne partage pas les conclusions de Breyer sur le scénario 100% renouvelable pour la simple raison qu’il exclue la disponibilité des ressources premières. D’ailleurs, faut-il le rappelé que Breyer n’est pas neutre dans cette histoire. Il a des intérêts financiers dans le solaire et il bien normale qu’il exclut les analyses économiques et géostratégiques de la matière première comme le cuivre. Et d’ailleurs, il est étrange de croire, en 2023, au mythe de transition énergétique. Comme si cela avait déjà eu lieu dans le passé. Est-il si difficile d’admettre que nous sommes dans une logique d’empillement des sources énergétiques. Que tout comme le charbon n’a pas remplacé le bois, les Enr ne remplaceront pas les énergies primaires, Toute la pensée décroissantiste repose sur cette observation historique factuelle.

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      1. J’aime beaucoup votre réponse et votre aplomb. Je vous invite à entrer en contact avec moi via mon compte FB. J’aimerais beaucoup que les décroissants un peu plus technocritiques comme vous et moi se fédèrent ! Antoine Cahier

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      2. Donc, parce qu’aucune transition énergétique n’a eu lieu dans le passé, aucune n’est possible à l’avenir? C’est quoi ce raisonnement?

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      3. En réalité, il y a bel et bien eu des transitions énergétiques dans le passé. Au début du XIXe siècle, la traction animale représentaitun fort pourcentage de l’apport énergétique. Elle a pour ainsi dire disparu.

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  4. Oui, le pic de 2005 ou 2008, selon les sources, est avéré, mais le rythme de déclin est très lent. Le pétrole de schiste a plus que compensé, mais il approche sans doute de ses limites lui aussi. Il y a eu un pic de productionà la fin de 2018, mais à mon avis il est encore trop tôt pour dire s’il s’agissit d’une réelle limite géologique ou si c’est lié à une baisse temporaire et cyclique de la demande. Nous pourrions dépasser ce seuil à la fin de cette années ou en 2023. On verra, la situation politique et économique est très confuse.

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  5. Olivier Vidal donne une bonne explication sur le pourquoi les réserves augmentent malgré qu’on exploite les filons :

    C’est la meilleure explication que j’ai vue en 15 ans de recherches sur le sujet.

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